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EM France: Communiqué de presse sur l’Armistrice de 1918

Il y 100 ans, l’armistice du 11 novembre 1918 mettait fin à la Première Guerre mondiale. Cet anniversaire nous appelle à garder, profondément ancré dans nos mémoires, le souvenir des quarante millions de morts et de blessés de ce conflit fratricide. Immense cortège de souffrances et de destructions, dont de nombreuses traces sont encore visibles.

Sur les ruines de cette « catastrophe originelle du XXème siècle » commença à éclore, afin d’assurer une paix durable, un large mouvement en faveur de ce qui apparaît aujourd’hui comme le plus grand projet civilisationnel de l’histoire moderne de l’humanité : le processus d’unité européenne.

Ce premier « mouvement Européen », apparu dès le début des années 1920, bénéficia d’emblée du soutien éminent de deux hommes qui reçurent ensemble le Prix Nobel de la Paix : Gustav Stresemann et Aristide Briand, ministres des Affaires étrangères d’Allemagne et de France. Nous pouvons les saluer comme les aïeux de l’unité européenne.

Nous, présidents du Mouvement Européen en Allemagne et en France, comprenons la commémoration de l’armistice de 1918 comme un encouragement à nous tourner vers le futur. Nous voulons, et devons, continuer à garantir la paix sur notre continent et à faire avancer l’Europe, ensemble. Or, des deux côtés du Rhin, nous nous heurtons à des partis nationalistes qui veulent la renvoyer vers le passé. Par leurs discours méprisants et négatifs, ils s’attaquent à des acquis de notre civilisation tels que le respect mutuel, le dialogue, la recherche du consensus. Ils préfèrent, comme il y a cent ans, creuser des tranchées plutôt que construire des ponts.

Beaucoup voient dans cette situation des similitudes avec l’entre-deux-guerres. Aujourd’hui, la démocratie est plus divers et plus solide. Elle forme les fondations de la cohésion transfrontière, quand la politique s’appuie sur la forcedes acteurs de la société civile sont aujourd’hui sans vouloir copier le populisme. Nous nous engageons à les entretenir et les renforcer.

L’Allemagne et la France sont importantes, mais mettre l’accent sur ces deux nations seules sera dangereux car cela ne prend en compte ni la diversité de l’Europe ni ses structures sociétales. Elles ont l’obligation de renforcer la démocratie parlementaire dans toute l’Europe, notamment l’Union Européenne

Les élections européennes de 2019 représentent à cet égard un défi majeur. Œuvrons ensemble pour défendre la démocratie en Europe et soutenir les forces citoyennes démocratiques et pro-européennes.